Amnistie internationale Abolition de la Peine de mort
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Familles de victimes

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"Ils vont le tuer parce qu’il a tué quelqu’un, donc quand ils l’auront tué, qui devrons-nous tuer ?"
Question d’une petite fille âgée de dix ans ayant appris l’exécution de son père aux États-Unis

TÉMOIGNAGES DE MEMBRES DE FAMILLES DE VICTIMES OPPOSÉS À LA PEINE DE MORT
Le système judiciaire justifie le recours à la peine capitale en arguant que ce châtiment correspond à la violence du crime commis par le condamné. La volonté est de satisfaire les familles de victimes et leur besoin présupposé de vengeance. En pleine confiance avec la Justice, la majorité des proches de victimes estiment que le procès et le verdict sont forcément justes et que la peine est alors méritée. 

Mais d’autres doutent et expriment que leurs souffrances sont augmentées par la longueur de la procédure judiciaire. Ils affirment que l’exécution d’un homme ne pansera pas leurs plaies. 

Travailler avec les victimes : un guide pour les militants 
(Source : Murder Victims' Families for Human Rights)

La plupart du militantisme contre la peine de mort se concentre sur l’accusé(e), la personne qui se trouve dans le couloir de la mort. Il est important d’intégrer la sensibilisation de l’expérience, la perspective et le témoignage des membres de la famille des victimes à travers les outils et les actions abolitionnistes pour les raisons suivantes. ( Lire la suite )

« Si nous laissons ceux qui tuent nous transformer en meurtriers, alors c’est le triomphe du mal et cela ne fait qu’aggraver la situation pour chacun ».
Renny Cushing, fils de victime

Lire les témoignages ci-dessous :
  • Le moment est venu d’éliminer la peine de mort ? 
  • Une mère d’une victime de meurtre témoigne à l’audition sur la peine de mort en Californie
  • Dans le Maryland, les familles des victimes témoignent sur la peine de mort
  • Le frère de la victime dit que l’exécution le laissa avec un “sentiment d’horreur et de vide”
  • La confiance vis-à-vis du système pénal texan ébranlée après des exonérations
  • Un terrible fardeau pour les familles des victimes
(Source : Death Penalty Information Center)

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Le moment est venu d’éliminer la peine de mort ? 

Un récent éditorial dans les nouvelles de Litchfield (Connecticut) met en lumière les préoccupations au sujet de la peine de mort exprimées par des familles de victimes de meurtre. Mary Healy et Jane Caron sont des professionnelles du travail social, qui ont également connu un assassinat dans leurs familles. 

Nous sommes intimement liées au chagrin de l'homicide, chacune de nous ayant perdu un membre aimé de sa famille à cause d’un assassinat. Mais notre relation aux survivants est également professionnelle, titulaire d'un doctorat et d'une maîtrise en travail social clinique, avec plus de 30 ans d'expérience clinique chacune, nous avons consacré nos vies professionnelles à l'atténuation de la souffrance humaine, du traumatisme, du deuil et de la perte.

Nous deux, en tant que survivantes d'homicide et professionnelles aidant ceux qui doivent vivre un deuil, nous sommes moins préoccupées par ce que le meurtrier mérite ou non, que nous ne le sommes par ce que les familles des victimes de meurtre méritent pleinement. Nous croyons que la justice est rendue, uniquement lorsque les besoins de ceux qui ont été lésés sont comblés. Le problème avec la peine capitale est qu'elle maintient l'accent sur le meurtrier lorsque celui-ci appartient à juste titre aux personnes à qui l'assassin a fait du mal. L'attention mal placée est évidente par le fait que, tandis que les services cruciaux aux victimes et les programmes de prévention du crime ne sont pas financés à leur niveau optimal, l'État dépense de 4 à 7 millions de dollars par année sur un système de peine de mort, où l'accent est mis principalement sur l'assassin.

Cependant, il y a beaucoup de coûts supplémentaires pour les victimes, en raison de notre décision de maintenir la peine de mort dans la loi. Le processus à travers lequel un membre de famille passe dans une affaire de peine capitale n'est pas bénéfique à la santé mentale ou émotionnelle. Pour commencer, la peine capitale peut causer un traumatisme supplémentaire pour les familles de victimes d'homicide, en faisant une distinction entre les cas « dignes » de poursuite de peine capitale, et ceux qui ne le sont pas. Pour quelqu'un en proie à la douleur, la notion selon laquelle l’assassinat de leur être cher n'est pas « le pire des pires » est profondément offensante. Étant donné que moins de 2% des homicides dans le Connecticut sont poursuivis en tant que cas de peine capitale, la majorité des familles des victimes en arrivent à conclure que leur perte n'est pas aussi horrible que quelqu'un d'autre, pas digne de l'attention et d’une condamnation à la peine capitale.

Pourtant, ce sont ces familles se retrouvant avec la peine capitale qui portent le poids de l'abus du système. Les affaires de peine capitale reçoivent une plus grande attention des médias et un contrôle accru du public. Lorsque la peine de mort est prononcée, pour le public, il semble que l'affaire est terminée et que la « justice » a été rendue. Cependant, cette sentence met en mouvement un processus durant des décennies, que les survivants doivent continuer à vivre. Étant ancrée dans un système juridique qui peut être nuisible à n’importe qui souffrant de deuil traumatique, la blessure est aggravée. 

En plus de tout cela, la peine capitale dans le Connecticut est une fausse promesse. Parce que l'État se targue lui-même de ne pas succomber à la tentation d'exécutions rapides qui nous laisseraient ouverts au risque d'exécutions injustifiées, presque personne n’est exécuté dans le Connecticut. Nous voulons tout dans le Connecticut : avoir la peine de mort, mais pas le terrible risque d'exécuter un innocent. Dans notre tentative d'avoir tout cela, les familles des victimes sont les dernières à en subir les conséquences.

Nous avons consacré nos vies professionnelles à prendre soin des gens, surtout lorsque ces gens sont le plus dans le besoin. Après l’assassinat d'un être cher, les gens sont extrêmement vulnérables. Nous comprenons cela à tous les niveaux. La peine de mort n'est pas ce dont les victimes ont besoin. Si nous prenons au sérieux le fait de prendre soin des besoins des victimes, nous allons abandonner le prétexte de la peine de mort et travailler à des solutions réelles.

(M. Healy et J. Caron, « Le moment est venu d’éliminer la peine de mort ? », Nouvelles de Litchfield, 23 février 2012).

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Une mère d’une victime de meurtre témoigne à l’audition sur la peine de mort en Californie

Durant une audition de la Commission californienne relative à l’administration équitable de la justice sʼétant tenue à Los Angeles, la mère d’une victime de meurtre témoigna des raisons pour lesquelles elle croit que la peine de mort ne rend pas service aux besoins des victimes. La fille d’Aba Gayle, Catherine Blount, était une adolescente lorsqu’elle a été assassinée en 1980 par Douglas Mickey. Au début, Gayle dit à la Commission, « Le procureur général m’assura que l’exécution de lʼhomme responsable du meurtre de Catherine m’aiderait à guérir, et pendant de nombreuses années je l’ai cru. »

Mais, en 1988, Gayle changea d’opinion et à présent, elle ne veut plus que l’accusé soit exécuté. La sentence de mort de Mickey fut renversée en 2006, à cause de l’inefficacité de l’avocat de la défense, mais le procureur général demande toujours la peine de mort contre lui.

Pendant l’audition sur la manière dont il faut traiter les problèmes dans le système de la peine de mort, les procureurs déclarèrent qu’ils avaient besoin d’appels plus rapidement et souhaiteraient réviser la Constitution de la Californie, afin de transférer les examens initiaux d’affaires de peine de mort vers les cours d’appel d’État. Les avocats de la défense déclarèrent que transférer les examens initiaux de peine de mort ne ferait que rendre le processus plus lourd et suggérèrent que l’État raccourcisse la liste des crimes requérant la peine de mort.

Avec 669 détenus, la Californie détient la population la plus élevée du pays au sein d’un couloir de la mort et pour certains détenus, cela peut prendre autant de temps que deux décennies pour épuiser leurs appels.

Gayle témoigna à propos de ses expériences avec la peine de mort durant les auditions, y compris ses requêtes auprès du procureur général. « Je lui ai dit que je pourrais me satisfaire d’une condamnation à perpétuité », dit-elle. « Je ne veux pas qu’un meurtre sanctionné par l’État ternisse la vie de ma superbe fille. »

(« Des avocats divisés sur la question du système de la peine de mort », par Henry Weinstein, Los Angeles Times, 21 février 2008)

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Dans le Maryland, les familles des victimes témoignent sur la peine de mort.

Le 6 mars 2008, les membres de la famille des victimes de meurtres témoignaient devant le Comité judiciaire du Sénat du Maryland, à propos du bilan douloureux que la peine de mort avait déclenché sur leurs vies, indiquant que les ressources dépensées à chercher des sentences à mort pourraient être utilisées d’une autre et meilleure manière. « J’ai vu beaucoup trop de familles passer par cela pour réaliser que le système ne fonctionnera jamais. », dit Kathy Garcia, dont le neveu avait été assassiné 20 ans auparavant. 

Elle continua : « La peine de mort divise les familles au moment où justement elles ont le plus besoin d’être unies ». D’autres membres de famille de victimes étaient d’accord, en suggérant que l’argent dépensé pour la peine de mort pourrait être utilisé d’une meilleure façon, en fournissant un suivi et d’autres formes de soutien pour les survivants. 

Vicki Schrieber, dont la fille avait été assassinée en 1998 à Philadelphie, a affirmé au Comité que les années d’appels torturent les familles. « Le système est simplement trop douloureux. », dit-elle.

Une étude publiée le même jour venait démontrer que les contribuables du Maryland avaient dépensé au minimum $186 millions pour la peine de mort depuis 1978. La Sénatrice Lisa Gladden (D), le sponsor principal de la facture du projet de loi concernant l’abrogation de la peine de mort au Maryland, dit que les $186 millions pourraient à la place vers les services sociaux. « Que pourrions-nous acheter avec ($186 millions) ? Nous pourrions couvrir tous les non-assurés. Nous pourrions offrir par 2 ou 3 fois une aide pour les frais de scolarité ou des traitements médicamenteux. »

(« Les familles des victimes de meurtres disent que la peine de mort a des conséquences négatives sur leurs vies », par George P. Matysek Jr, Catholic News Service, 12 mars 2008.

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Le frère de la victime dit que l’exécution le laissa avec un “sentiment d’horreur et de vide”.

Ronald Carlson souhaitait la vengeance lorsque sa sœur fut assassinée au Texas en 1983. Mais, lorsqu’en 1998 il fut témoin de l’exécution de la personne qui avait commis le meurtre, il changea d’opinion. 

Dans une chronique en 2008 du Fort Worth Star-Telegram, Carlson disait qu’il n’avait aucune opinion sur la peine de mort avant la mort de sa sœur et se souvient du sentiment de haine et « aurait tué le responsable avec ses propres mains si l’opportunité s’était présentée ». Mais plus tard, il découvrit ceci « Assister à l’exécution me laissa un sentiment d’horreur et de vide, tout en me confirmant ce dont je m’étais déjà rendu compte : la peine de mort ne fait que prolonger la violence qui a déjà un effet puissant et corrosif sur la société. »

Carlson dit qu’il sympathise avec d’autres familles de victimes, tout en comprenant comment ils voudraient voir ceux qui ont tué leur proche subir le même sort. Mais, il dit : « Notre système de justice ne devrait pas être dicté par la vengeance. » Il posa également cette question : « En tant que société, ne devrions-nous pas être davantage civilisés que les meurtriers que nous condamnons ? »

Carlson a passé plus de la moitié de sa vie à examiner cette issue et en est arrivé à croire : « Nous, en tant que société, ne devrions pas être impliqués dans la pratique qui consiste à tuer des gens. »

(R. Carlson, Time to end the death penalty’s cycle of violence, Ft. Worth Star-Telegram, 3 août 2008)

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La confiance vis-à-vis du système pénal texan ébranlée après des exonérations

Deux articles récents parus dans le Dallas Morning News détaillent les vies de ceux qui ont été affectés par l'emprisonnement injustifié de Christopher Ochoa et Richard Danziger au Texas. Pour certains, leur confiance vis-à-vis du système pénal a été ruinée. 12 années après avoir été condamnés à la prison à vie pour viol et meurtre en 1988, Ochoa et Danziger étaient innocentés par preuve d’ADN. Au moment de son arrestation, Ochoa, après 15 heures d’interrogatoire, donna de faux aveux à la police, qui lui nourrit des faits et édita son dernier aveu dactylographié pour coïncider des détails du crime. Afin d’éviter la peine de mort, Ochoa dit également à la police que son ami Danziger était l’unique responsable du meurtre. 

Une autre personne, qui était déjà en prison pour d’autres crimes, avoua plus tard, en 1996, le viol et le meurtre, après une confession religieuse. Il écrivit au Département de Police d'Austin ainsi qu’au Austin American-Stateman en disant qu’Ochoa et Danziger n’avaient rien à faire en prison.

En 1999, l’Innocence Project de l’Université du Wisconsin testa des preuves ADN de l’affaire et trouva que les tests ADN impliquaient le nouvel accusé, et non Ochoa et Danziger. John Pray, co-directeur du Innocence Project du Wisconsin, indiqua que de faux aveux sont « une cause importante de condamnations erronées ».

« À la fin, la justice triompha », dit Pray, « Vous regardez ces deux hommes et vous ne savez pas quoi en faire... L’un est très euphorique, et l’autre est purement et simplement en train de déprimer. »

Ochoa, âgé de 41 ans, a utilisé l’argent de ses indemnités pour financer une faculté de droit et un bureau dans le Wisconsin. Cependant, Danziger avait été sévèrement battu en prison et souffre à présent de dommages au cerveau. Il vit en Floride sous la tutelle de sa sœur. Ses indemnités financent ses soins médicaux. 

Jeannette Popp, la mère de la victime, fut choquée, lorsqu’elle apprit que c’étaient les mauvaises personnes qui avaient été accusées. « Mes jambes m’abandonnèrent », dit Mme Popp. « Je ne peux pas vivre ça à nouveau », se souvient-elle en sanglotant. « S’il-vous-plaît, mon Dieu, ne me faites pas revivre ça. La mère de Christopher (Ochoa) et celle de Richard (Danziger) ont perdu leurs enfants pendant 12 ans, sûrement tout comme j’ai perdu Nancy. » pensa-t-elle. Elle écrivit aux deux hommes, en leur disant à quel point elle était désolée.

Mme Popp demanda au procureur de ne pas exiger la peine de mort contre le nouvel accusé, car elle ne souhaitait pas que la mémoire de sa fille soit souillée avec le sang de quelqu’un. Elle est à présent une opposante à la peine de mort, et dit au Dallas Morning News, « Je ne crois pas que nous ayons appris quoique ce soit. 

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Un terrible fardeau pour les familles des victimes 

Dans un récent éditorial, le père du gardien des services correctionnels tué au Colorado, Eric Autobee, expliqua pourquoi il ne soutenait plus la peine de mort et qu’il était en train de travailler à son abrogation. Écrivant dans le Pueblo Chieftain, Bob Autobee, lui-même ancien gardien de prison, dit que la poursuite de la peine de mort dans l’affaire de son fils a causé un « bilan émotionnel indicible » à sa famille. 

par Bob Autobee

Je suis un gardien de prison à la retraite. Personne ne pourrait jamais dire de moi que je suis tendre avec le crime. Pendant la quasi-totalité de ma vie, j’ai défendu la peine capitale.

Lorsque mon fils, le gardien de prison Eric Autobee, a été assassiné, je soutenais toujours la peine de mort et cela semblait être une bonne justice, qu'ils demandent le châtiment ultime pour son auteur.

C'était l'ancien moi, avant que j'apprenne et voie à quel point le système ne fonctionne vraiment pas. Cela a été un cauchemar. Compte tenu de ce que je sais maintenant, je ne peux plus supporter le système judiciaire déficient de la peine capitale au Colorado. Qui plus est, je travaillerai pour y mettre fin, afin de s’assurer que nos ressources soient mieux utilisées et qu’aucune famille n’ait plus à subir ce que ma femme et moi avons subi.

La justice doit être rapide. Ce n'est tout simplement pas possible avec la peine de mort.

Notre cas est une figure emblématique pour cela. Cela fait plus de 10 ans qu’Eric a été assassiné et l'affaire est toujours en cours de combat. Des milliers d'heures, des millions de dollars, et  un bilan émotionnel indicible a été versé dans la lutte pour une condamnation à mort.

Nous n’en avons toujours pas encore une.

Si nous devions obtenir la peine capitale, ce ne serait pas une solution pour nous. Cela marquerait simplement le début de la phase suivante du processus : davantage d'appels, davantage d'attente, et des décennies plus tard, une exécution.

Je comprends la loi, et je comprends la nécessité pour nous qu’elle doit être approfondie, en particulier quand une vie est en jeu. Cependant, cette rigueur dans les affaires de peine de mort signifie l'agonie pour les familles comme la mienne qui ne peuvent pas aller de l'avant, parce que nous devons rester vigilants avec ce processus.

Si le châtiment suprême dans notre cas avait été la perpétuité sans libération conditionnelle, ma femme et moi aurions pu nous concentrer sur des choses plus importantes, comme notre guérison et le travail pour mettre fin à la violence dans nos prisons.

Plus que tout, nous ne souhaitons pas que d'autres parents n’aient à enterrer leur enfant. Au moment où nous réfléchissons à punir, il est trop tard. Nous avons besoin d'une prévention efficace. Je ne suis pas naïf au point de penser que nous n’allons jamais complètement arrêter la violence, mais mon expérience en tant que gardien de prison me donne la certitude qu'il y a des choses que nous pourrions faire pour rendre les prisons plus sûres pour les gardiens de prisons du Colorado. 

Nous devons continuer à  maintenir la sécurité maximale des détenus dans les prisons à sécurité maximale et celle des détenus aliénés là où ils peuvent être traités.

Nous avons besoin de plus de gardiens de prison dans nos pénitenciers.

Nous avons besoin de meilleures réglementations et de formation.

Ces choses exigent des ressources, et au lieu de dépenser de l'argent sur la peine de mort, nous devons nous assurer que ces mesures soient en place. Je vous assure que la menace de la peine de mort n'est pas aussi importante pour garder nos prisons sûres qu’un personnel bien formé ayant tous les outils dont ils ont besoin pour réussir.

Il y a des choses simples que l'État pourrait faire - et a une obligation morale de le faire - qui va garder nos courageux gardiens de prisons en toute sécurité.

Je souhaite plus que tout que les millions de dollars que l'État utilise pour poursuivre et défendre l’affaire de peine capitale de notre contrevenant soient plutôt investis pour rendre nos prisons plus sûres.

En tant que père de victime ayant été pris au piège dans le labyrinthe de la peine de mort, et après avoir vu la mauvaise utilisation réelle des ressources, je supplie nos élus d’en finir avec le système judiciaire déficient de la peine capitale du Colorado.

Le Colorado peut faire mieux pour nos responsables des services correctionnels, et nous pouvons faire beaucoup mieux pour les victimes.

J'espère que nous le ferons.

(B. Autobee, « Une terrible fardeau pour les familles de victimes, » Chieftain Pueblo, éditorial, 10 février 2013).​

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