JAPONKenji Matsumoto doit pouvoir bénéficier d'une commutation de sa peine de mort en raison de sa santé mentale.
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** Envoyez vos appels dès que possible !! **
Écrire à :
Ministre de la Justice ( Agir ) ( Lettre en japonais )
Yoko Kamikawa
Ministry of Justice
1-1-1 Kasumigaseki
Chiyoda-ku
Tokyo 100-8977
Japon
Ministre de la Santé ( Agir )
Copies à :
Ambassadeur du Japon ( Agir )
Kenjiro Monji
Ambassade du Japon
255, promenade Sussex
Ottawa, Ontario
K1N 9E6, Canada
Télécopieur : (613) 241-2232
Courriel :
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Yoko Kamikawa
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255, promenade Sussex
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Courriel :
Kenji Matsumoto est dans le couloir de la mort depuis le 17 septembre 1993. Il a été condamné pour deux vols et meurtres séparés commis entre septembre 1990 et septembre 1991.
Son frère, Hiroshi Matsumoto, a été inculpé en même temps que lui et s'est suicidé quand un mandat d'arrêt a été émis à son encontre. Kenji Matsumoto a fait appel de sa condamnation, puisque le tribunal a reconnu que Kenji Matsumoto était entièrement soumis à son frère et n'était pas en mesure de lui tenir tête, mais il a été débouté par la haute cour d'Osaka le 21 février 1996.
La Cour Suprême a rejeté son second et ultime pourvoi et sa condamnation à mort a été confirmée le 4 avril 2000. Il peut être exécuté à tout moment.
Kenji Matsumoto a une déficience intellectuelle, selon toute vraisemblance en raison d'un empoisonnement au mercure (la maladie de Minamata) dont il est affligé depuis sa naissance. Un empoisonnement au mercure cause des dommages cérébraux et au système nerveux central en raison du mercure méthylique. Cette maladie était fréquente dans certaines zones au Japon, telle que la préfecture de Kumamoto d'où est originaire Kenji Matsumoto dans les années 50 et 60 en raison de la pollution industrielle générée par une croissance économique rapide.
Il a un bas QI (entre 60 et 70 selon le diagnostic d'un psychiatre) en raison de l'empoisonnement supposé au mercure. Ceci a pu le rendre davantage vulnérable lors des interrogatoires de police. Selon son avocat, les officiers de police l'ont forcé à avouer en lui offrant de la nourriture et en lui disant des choses telle que "sois un homme" pendant l'interrogatoire. Cependant, la cour a statué qu'il est suffisamment intelligent pour être condamné à mort et que ses aveux étaient fiables.
Complément d’information
En 2016, trois personnes ont été exécutées et trois autres ont été condamnées à mort au Japon. Amnistie internationale estime qu’à la fin de l’année 2016, 141 personnes étaient sous le coup d’une sentence capitale et parmi eux, 129 ont épuisé les voies de recours.
Le Japon est l’un des pays avec les Etats-Unis, l’Indonésie, les Maldives et le Pakistan qui a condamné à mort ou qui a exécuté des personnes souffrant d’un handicap mental ou intellectuel.
Son frère, Hiroshi Matsumoto, a été inculpé en même temps que lui et s'est suicidé quand un mandat d'arrêt a été émis à son encontre. Kenji Matsumoto a fait appel de sa condamnation, puisque le tribunal a reconnu que Kenji Matsumoto était entièrement soumis à son frère et n'était pas en mesure de lui tenir tête, mais il a été débouté par la haute cour d'Osaka le 21 février 1996.
La Cour Suprême a rejeté son second et ultime pourvoi et sa condamnation à mort a été confirmée le 4 avril 2000. Il peut être exécuté à tout moment.
Kenji Matsumoto a une déficience intellectuelle, selon toute vraisemblance en raison d'un empoisonnement au mercure (la maladie de Minamata) dont il est affligé depuis sa naissance. Un empoisonnement au mercure cause des dommages cérébraux et au système nerveux central en raison du mercure méthylique. Cette maladie était fréquente dans certaines zones au Japon, telle que la préfecture de Kumamoto d'où est originaire Kenji Matsumoto dans les années 50 et 60 en raison de la pollution industrielle générée par une croissance économique rapide.
Il a un bas QI (entre 60 et 70 selon le diagnostic d'un psychiatre) en raison de l'empoisonnement supposé au mercure. Ceci a pu le rendre davantage vulnérable lors des interrogatoires de police. Selon son avocat, les officiers de police l'ont forcé à avouer en lui offrant de la nourriture et en lui disant des choses telle que "sois un homme" pendant l'interrogatoire. Cependant, la cour a statué qu'il est suffisamment intelligent pour être condamné à mort et que ses aveux étaient fiables.
Complément d’information
En 2016, trois personnes ont été exécutées et trois autres ont été condamnées à mort au Japon. Amnistie internationale estime qu’à la fin de l’année 2016, 141 personnes étaient sous le coup d’une sentence capitale et parmi eux, 129 ont épuisé les voies de recours.
Le Japon est l’un des pays avec les Etats-Unis, l’Indonésie, les Maldives et le Pakistan qui a condamné à mort ou qui a exécuté des personnes souffrant d’un handicap mental ou intellectuel.